Je préfère vous écrire la vérité (j’écris toujours la vérité) : je suis déçu. Je trouve très laid l’orgueil ainsi vêtu — le manteau, les guêtres, le cache-nez de la déception — même si tout cela ne revêt à mes yeux rien de trop important. Il me semble en effet qu’il serait mal venu de dire comment s’habiller à une fille qu’on a invitée au bal, lorsqu’on est à peu près certain qu’à la fin de la nuit ce détail n’aura plus d’importance.
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Personne, pour moi, ne veut de mes poèmes. “Le bruit du temps” m’a envoyé une réponse défavorable, un peu condescendante même (me conseillant de récrire de la prose). “Arfuyen”, néant. “Gallimard”, néant. Mais songez que personne déjà ne voulait du précédent recueil, qui n’a été publié que parce qu’il avait aimé un de mes poèmes exposé sur [tel réseau social].
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Que parce que mon éditeur avait, etc. Il est tard. Déjà, en prose, ce n’est pas facile d’être publié. Mais alors la poésie, c’est vraiment l’enfer.
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