Pḗgasos

Le cheval a posé ses antérieurs sur le pont avant de mon cauchemar,
Puis en tirant sur sa cage à s’en déchirer l’encolure m’a sorti de l’océan noir.
Je me rappelle sa force métallique, sa chaleur pure, son énergie spectaculaire ;
J’étais sauvé comme tous les matins, expulsé par le précipice grâce à cet ange sans nom qui à longueur de journée m’apprend à dire des prières.
Quel est cet animal saignant dans l’ombre et la fumée ? Par quel miracle, chaque matin, le poète parvient-il à se réveiller ?

About Guillaume Sire

Guillaume Sire
This entry was posted in Fragments. Bookmark the permalink.

Leave a Reply

Fill in your details below or click an icon to log in:

WordPress.com Logo

You are commenting using your WordPress.com account. Log Out /  Change )

Facebook photo

You are commenting using your Facebook account. Log Out /  Change )

Connecting to %s