Le cheval a posé ses antérieurs sur le pont avant de mon cauchemar,
Puis en tirant sur sa cage à s’en déchirer l’encolure m’a sorti de l’océan noir.
Je me rappelle sa force métallique, sa chaleur pure, son énergie spectaculaire ;
J’étais sauvé comme tous les matins, expulsé par le précipice grâce à cet ange sans nom qui à longueur de journée m’apprend à dire des prières.
Quel est cet animal saignant dans l’ombre et la fumée ? Par quel miracle, chaque matin, le poète parvient-il à se réveiller ?
**********************
- Bénédictions (15)
- Essais (12)
- Fictions (54)
- Fragments (152)
- Les autres (59)
- Notes (111)
- Nouvelles (1)
- Pensées (182)
- Plaisanteries (77)
- Poésie (89)
- Romans (6)
- Toulouse (28)
- Variations (73)