En vieillissant, on court le risque du naufrage. D’un côté, Charybde : l’amertume. L’amertume qui isole l’âme avant de l’aspirer dans un tourbillon de néant. De l’autre, Scylla : la folie. La folie qui terrifie l’âme avant de la dévorer.
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J’étais revenue pour relire ces commentaires bibliques, qui m’intriguent. Mais là, vous m’inquiétez. J’en connais pourtant qui ont vécu dignement l’appauvrissement de la vieillesse. J’en connais un, amer toute sa vie, que j’ai vu aux derniers jours vivre un dépouillement volontaire qui m’émeut encore. Pour ce qui est des artistes, je ne me prononce pas. Je pensais, moi, qu’ils avaient des grâces spéciales ! (le commentaire qui ne sert à rien, mais bon, comme je passais par là.)
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Bonjour Irène,
Après avoir lu votre commentaire, j’ai révisé mon dernier texte, car en effet j’y allais trop fort. Le naufrage n’est pas systématique, loin s’en faut. La ligne de crête est fine, oblique, compliquée, certes, cependant elle existe. On peut très bien, et très dignement, échapper à Charybde et Scylla.
Amicalement,
GS
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