Comme un lys au milieu des épines

Pour Louise Renée

Aux ronces du printemps, sa soie gluante fait comme à des doigts une pointe de sang,
— étranges fiançailles —
Obéissant à ce fameux principe voulant que quelque chose grimpe autour de ce qui descend.
Semblable à l’oreille, à la coquille, aux statues quand elles s’ouvrent, et à tout ce qui dans l’onde du Temps est éphémère et solide,
Et couronné d’épines, semblable à Dieu dans son manteau de neige, le petit Dieu humble et parfait dans un océan de feu,
Le lys silencieux est une goutte de lait.

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Guillaume Sire
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