[Aux flammes des rameaux, vieilles résolutions… Dans l’amertume de la cendre. Dans le réflexe de la croix.]
Brûlent les touffes de pin noir dans leur moellon de neige,
Et l’étoupe, et le pain à la sapidité vermeille;
Brûlent les couronnes des camélias quand février est d’or,
Et l’antenne, et les yeux de la guêpe;
Brûlent l’essaim de ses consœurs dans le brasier du souterrain,
Et le cuir, et le sucre de leur sévice;
Brûlent la table du festin éclairée par la possession,
Et la viande, et le gratin de l’indigence;
Brûle qui veut renaître : brûlez.
À travers les cerceaux de la faim,
Dans la pommade des péchés,
Soyez un ventre qui écoute.
Le manque est un appel : Seigneur,
Apprends-moi à crier.
Je veux appartenir à ce qui n’est pas laid.