Quand l’Être sur mes doigts

À l’aria ce matin d’un oiseau innommable — à cet instant à forme de merle;
Au froissement entre mes mains d’un roman colossal,
Quand l’Être sur mes doigts fuyait comme du sable — et les mots brillaient de plus en plus;
À la déviation des eaux de pluie, dans le glouglou solide,
Aux lois,
À François à qui je n’ai pas su dire adieu (et ma prière ce soir était pour réparer),
Au vent, à la chance,
À ce qui est perdu aussitôt convoité,
Je donnerai ce soir une phrase pour tombeau…
À l’hypothèse d’avoir été: la certitude d’être nommé.

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Guillaume Sire
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