Trouver un appartement à Paris, c’est chercher le trou du cul d’un oursin.
Tu cherches la nuit, le jour, tu épluches les journaux, tu les manges, tu as des dossiers et des Post-it, des stylos qui gouttent et des comptes sur Craiglist, PAP et BAO. On te demande : « des maladies vénériennes ? », « pas d’ami noir au moins ? »
Il faut des photos, des signatures, trois cheveux d’un banquier, la bave d’un assureur, le foie d’un conseiller, purée foncière ! chaudron fiscal ! Tu touilles — incantation des formulaires !…