Le savoir, c’est ce qui pro-vient de l’intelligence du cerveau (raison) et ce qui ad-vient par l’intelligence du cœur (intuition).
L’être, c’est le règne absolu de ce qui s’épanouit ; c’est ce qui est bon, juste, vrai, beau et déterminant ; c’est le Verbe total ; c’est le Dieu d’amour s’il y a Dieu et c’est l’idée de ce Dieu sinon.
Le faire, c’est la technique.
Le savoir-faire, c’est l’expérience.
Le faire-savoir, c’est la transmission.
Le faire-faire, c’est la politique.
Le savoir-être, c’est le recueillement, la capacité à douter, prier, chercher ; c’est la méditation ; c’est ce qu’on découvre de définitif dans le silence de l’âme et l’hypothèse de la mort.
Qu’est-ce donc qu’est l’art ? Qu’est-ce qui est l’art ? L’art est-il ? Y a-t-il l’art ?
Si l’on s’en tient aux prédicats énumérés, il semblerait que l’art soit à la fois un savoir-savoir, un savoir-faire-savoir-savoir, un savoir-savoir-être, un savoir-faire-savoir-savoir-être, un faire-être, un savoir-faire-être et un savoir-faire-savoir-faire-être.