L’Iliade est d’abord une histoire d’envie. A tous les chants, c’est le dixième commandement.
Le désirant désir jaillit du fond des âges pour presser l’homme entre les yeux et au-dessous de la ceinture ;
nourrie de la comparaison de celui-ci et celui-là,
l’envie d’être envié et d’avoir beaucoup de biens pour être celui qui possède non pas beaucoup mais davantage,
l’envie procède à son affreux travail et gouverne ses consentants esclaves jusqu’au meurtre, la folie, la damnation et la honte éternelle.
L’enfer, c’est de vouloir être les autres.
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