Le corps est moins un reflet de l’âme que l’âme elle-même : les arcs-boutants qui édifient la chapelle intérieure en même temps qu’ils en fixent la limite, frontière passante, cicatrices de l’enfance, sillons et plis du sourire ou de la peur ; le corps est ce qui est dangereux parce que c’est ce qui sauve ou qui détruit et qui de toute façon est détruit, à la fois véhicule et passage, le suaire improbable d’un dieu obligé de ressembler à l’image de sa créature, ourlet organique, énigme visqueuse, première et dernière chrysalide du premier et du dernier miracle.
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