“Alors je connais qui est l’Amour. Il meurt de mon péché, non pour offrir au Père une mort somptueuse, non pour me donner un bon exemple, mais POUR ÊTRE AVEC MOI QUAND JE NE SUIS PLUS AVEC MOI.
Sa mort seule épouse la misère de notre division, dont sa résurrection ferme la plaie. Mais une résurrection qui ne serait que de sa mort ne nous sauverait pas. C’est pour nous qu’il est mort, pas pour lui ou pour le Père ; pour être là où nous sommes, en morceaux de nous-mêmes, en fragments d’humanité. Cette mort est la fracture par quoi il se fait tout à tous, à tous ceux qui sépare l’incommunication.”
Pierre Gardeil — Quinze regards sur le corps livré, 1997, p. 116
Sa mort, et son humiliation. Incarnation véritable.
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