Sainte Marie brûlée d’amour, au nom de lui,
Au nom de tout, merci. Merci d’avoir été
Sur son chemin ce jour, et t’être présentée
A ce cœur où jamais ton flambeau n’avait lui.
En fondant ta clarté aux plaies de son ennui
Qui paraient de bois mort les plus belles forêts,
Et de glace, et de vent, les plus ardents étés,
Et ajoutaient la peur du néant à la nuit,
Tu l’as sauvé ma reine en invitant à Dieu
Ce cœur intelligent où rien n’était radieux
Car rien n’y avait pénétré d’assez aigu,
Rien qui ne fût assez compact pour résister
Aux charmes vénéneux des fausses vérités.
Tu l’as sauvée, ma Mère, et mère du Salut.