Sonnet pour un ami

Sainte Marie brûlée d’amour, au nom de lui,

Au nom de tout, merci. Merci d’avoir été

Sur son chemin ce jour, et t’être présentée

A ce cœur où jamais ton flambeau n’avait lui.

 

En fondant ta clarté aux plaies de son ennui

Qui paraient de bois mort les plus belles forêts,

Et de glace, et de vent, les plus ardents étés,

Et ajoutaient la peur du néant à la nuit,

 

Tu l’as sauvé ma reine en invitant à Dieu

Ce cœur intelligent où rien n’était radieux

Car rien n’y avait pénétré d’assez aigu,

 

Rien qui ne fût assez compact pour résister

Aux charmes vénéneux des fausses vérités.

Tu l’as sauvée, ma Mère, et mère du Salut.

 

About Guillaume Sire

Guillaume Sire
This entry was posted in Poésie. Bookmark the permalink.

Leave a Reply

Fill in your details below or click an icon to log in:

WordPress.com Logo

You are commenting using your WordPress.com account. Log Out /  Change )

Facebook photo

You are commenting using your Facebook account. Log Out /  Change )

Connecting to %s