Pour être libre il faut avoir détruit en soi le miroir (la volonté de plaire : les dorures sinistres, la montagne intime avec au sommet une effigie ridicule, un drapeau, le souvenir vengé d’un professeur) et le mètre (la comparaison, le décompte des médailles au clou poussiéreux et l’héritage, l’envie d’argent, être reconnu sur la place du village, donner son avis à un comptable, etc.)
Puis oublier qu’on les a détruits, et rire, enfin, et enfin regarder sous les marais salants du langage — pour s’étonner, car Dieu est là, et sa Croix, d’accord sous l’étonnement.
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