Le mur

Dans les ornières chatoyantes, aux Fabriques, verse une pente étrange.
Le sol a été contracté.
Orphnos, malgré ses genoux, progresse, et l’eau noire est devant lui.
Depuis combien de temps ne s’est-il pas baigné ?
Il avance, il cherche, il entend, il veut.
Où sont les fleurs de M. Antoine ? Où est la joie Seigneur ?
Où sont les fleurs riantes du Jardin ?
La liberté nous a choisis. Pourquoi, Orphnos, avoir désobéi ?
L’enfant attendait à la gare, dans la confiance du café. Trois jours.
Il n’était pas trop tard. Où étais-tu, Orphnos ? Dans quel mur ?
Depuis combien de temps ne t’es-tu pas baigné ?

About Guillaume Sire

Guillaume Sire
This entry was posted in Poésie. Bookmark the permalink.

Leave a comment