On continue de crier. Adulte, on crie autrement.
La rivière hurle vers l’océan / rien ne pourrait la retenir.
L’existence est un mouvement que le corps n’est pas destiné à suivre, pourtant irrésistible (Le corps n’est destiné à rien). C’est un déchirement. On projette sa détresse comme une onde.
On déchire l’onde en s’y accrochant.
Espérance : croire que l’écho dit autre chose
Et que les cris ont un objet.
L’objet et le cri se réunissent en un point de la chose.
Le jour où le travail du Temps s’arrête, espérer que la chose n’aura pas disparu et qu’on pourra s’y lover comme un indice.