Oh, nous devons nous méfier des adverbes !
L’enfer est pavé d’adverbes.
Les mauvais romans en regorgent, mousse inutile et amère. Les sciences sociales en sont corrompues. Les poèmes s’en servent de béquilles, espérant y enfouir un manque congénital.
Les adverbes menacent ce qu’il y a d’intuitif et d’inachevé dans le raisonnement. Ils menacent ce qu’il y a de nécessaire dans ce qui ne comble pas et n’est comblé par rien.
Les utiliser, oui. Mais avec parcimonie. Sans oublier que la Vérité n’a pas besoin d’adverbe.
La Vérité bronze nue dans le jardin dont Adam et Eve ont fui en s’habillant.
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