Ce jour viendra où la constance n’aura plus rien d’horizontal. La cause aura dépouillé l’effet, la limite sera rompue. Depuis un point qui sera tous les points, nous observerons l’être lui-même et accèderons à l’essence de l’être (“ce que l’homme a cru voir“).
Le dépaysement sera total. Il sera lumineux et nous entendrons ce que la lumière voulait dire ; ou bien il sera obscur et nous comprendrons que ce que nous appelions la lumière était l’ombre projetée sous nos yeux par l’absence de lumière.
S’il n’existe rien après la mort alors la mort est un passage vers ce rien dont nous ignorons tout. C’est une réponse nécessaire.
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