La pierre était portée par le silence au-dessus d’un crucifix inchangé depuis des siècles, un silence architectural, clef de voûte spirituelle. Inondé d’une joie sans tenant mais tout entière adressée, j’ai posé un genou puis la face sur une clarté du dedans, verticale — et j’ai cru. Je croyais. Depuis l’ombre-portée du centre de la Croix comme à la faille d’une source parfaite, je participais à la présence compacte du Paraclet.
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Ces mots. Je reconnais cette expérience. Merci Guillaume.
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