Je l’ai d’abord lu et admiré, puis j’en suis revenu pour des raisons assez profondes que j’avais du mal à formuler. Il se trouve que j’avais été gagné par le sentiment d’être dans un cul-de-sac truffé de jeux de mots et de coquelinades sans ligne réelle, un océan privé de lame de fond, c’est-à-dire un lac, immense oui, mais un lac, chiant comme tous les lacs. Si je devais faire une autre comparaison douteuse, je dirais que Régis Debray est une luciole : brillant toujours mais jamais éclairant. Un reliquat des lumières… Cet été, sur France Culture, nous en avons encore eu un formidable exemple. Qu’a-t-il dit ? Beaucoup de choses mais rien. Parce que Régis Debray n’a pas d’idée, ou très peu, son talent n’est au service il me semble que de son seul talent. A la fin, je suis sûr d’avoir perdu mon temps.
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