Je croyais la protéger

Toulouse, en juin, est à Athènes. La pluie lavée à l’odeur de pin, graisse la patte des façades. L’horreur s’éteint, les coups, la rue. L’encre a bavé dans les créneaux.

Quelle erreur ce fut de verser ma mémoire dans l’estomac d’un spirographe. Je croyais la protéger, la réunir et l’essentialiser, or voilà que sur ma langue a fondu la dragée et rien, je ne doute de rien.

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Guillaume Sire
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