Rien n’est figé, ce n’est même pas le Carême.
Là-bas, les Pyrénées, leurs yeux du marbre.
La Garonne d’où s’échappe une buée terreuse.
Les platanes presque Russes.
Il fait froid bien sûr, il y a le calme de la nature européenne ; mais ce n’est pas ce qui prédomine. Ce qui prédomine c’est l’incarnation du mensonge.
Le silence ne circonscrit rien.
A part en février, où la victoire est celle du vent et de la pluie, une fumée grise et violette, une fumée corrompue, exerce sur les façades à tiroirs son pouvoir d’effacement. Et les choses s’effacent, c’est vrai. Elles s’emportent.
Ma gratitude est ronde – un sourire nocturne. Merci ! Avec le jour me reviendront les mots.
LikeLike
Reblogged this on In the Writing Garden and commented:
Toulouse en hiver. On ne m’écrit pas tous les jours quelque chose d’aussi beau. Merci à Guillaume Sire.
LikeLike