Il faudra composer avec les crétins, leurs trémulations autour de la bouche, chez qui le portrait d’un meurtrier avec de l’or fondu sur les yeux est accroché au coffre-fort,
Plein comme un fruit des chenilles de la haine ;
Esquiver l’amitié d’hôpital,
Autant que leurs baisers quand l’envie de reproduction est plus forte chez eux que le besoin de saccager ce qui est beau,
Et ce besoin viendra lorsque aura essaimé leur exsudat sur la tête mise à prix des enfants qu’ils n’ont pas.
Il faudra fuir à l’intérieur des charmilles adorées,
Chez Bach qui leur a échappé ;
Et dans les taillis de Van Gogh verts, bleus et dorés ;
Respirer l’air de ce pays d’où la mort n’était pas l’attraction.
Je ne suis pas fait pour la sainteté mais ne suis pas fou au point de vouloir autre chose,
Et je sais reconnaître si je les vois le visage d’un dieu et l’ombre de sa croix.