je me dis qu’il faut que l’Être infini et absolu nous aime infiniment et absolument pour avoir permis que nous le trompions avec le Non-Être, brisant ses motions une à une sous prétexte d’abord qu’elles étaient brisables, puis sous aucun prétexte, nihilisant pour commencer, annihilant pour finir, avec constance, rigueur, “raison”. Il faut que l’Être nous aime infiniment pour être quand nous n’avons suivi en nous que ce qui n’était pas, dans la faille, l’absence, le rouet. Il faut que le Bien soit infiniment bon pour accepter de n’être pas partout et toujours, et qu’il nous aime infiniment puisque partout où il n’est pas c’est parce que nous y avons été.
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N’avons nous suivi en nous que ce qui n’était pas ?
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