La fin de l’avenir

Les fraises ont disparu sous l’encens et la peur,
Il y avait autrefois des parfums à cet endroit,
La légèreté, le printemps,
Où désormais il y a la suie et quand on la gratte un miroir sans tain,
Involontaire.
Il y avait la Croix, il y a eu l’Enfer,
Où désormais il y a les mors de l’administration qui sont la vraie sauvagerie,
La pure absence,
Qui sont le diable dans son enveloppe glaciale et méthodique.

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Guillaume Sire
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