La forêt est au supplice : sous le bois, dans la légère pugnacité des ombres, il n’y a pas l’hiver ou le printemps mais le charnier des anges. La nature n’était pas cet arbre, ces feuilles, la tempête sous le bosquet ou les voiles roses et mousseux de l’été. Ce n’était pas non plus le délire militant de Lucrèce. La nature est la nature, comme l’étant est l’étant. Si on ouvre au couteau des pierres, on n’y trouvera pas l’essaim doré du jour, n’en déplaise au synode, ou une volée de coccinelles, mais la pierre seulement. “Tu es pierre et sur cette…” Le Royaume est parmi nous.
**********************
- Essais (13)
- Fictions (56)
- Fragments (189)
- Les autres (62)
- Notes (134)
- Nouvelles (1)
- Pensées (188)
- Plaisanteries (78)
- Poésie (97)
- Psaumes (18)
- Romans (7)
- Toulouse (28)
- Variations (80)