“La poésie nous alimente tout ensemble et nous annihile, nous donne la parole et nous condamne au silence. Elle est la perception, nécessairement momentanée (nous ne résisterions pas davantage), du monde sans mesure que nous avons quitté un jour et auquel nous retournons en mourant. Le langage enfonce ses racines au coeur de ce monde mais transforme ses actions et ses réactions en signes et en symboles. Le langage est la conséquence (ou la cause) de notre exil hors de l’univers : il signifie la distance entre les choses et nous-mêmes.” Octavio Paz, Le singe grammairien, 1972
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