Le cheval a posé ses antérieurs sur le pont avant de mon cauchemar,
Puis en tirant sur sa cage à s’en déchirer l’encolure m’a sorti de l’océan noir.
Je me rappelle sa force métallique, sa chaleur pure, son énergie spectaculaire ;
J’étais sauvé comme tous les matins, expulsé par le précipice grâce à cet ange sans nom qui à longueur de journée m’apprend à dire des prières.
Quel est cet animal saignant dans l’ombre et la fumée ? Par quel miracle, chaque matin, le poète parvient-il à se réveiller ?
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