J’ai publié douze portraits l’an dernier, alors que les usines étaient à l’arrêt, les écoles fermées…
En guise d’avant-propos, j’avais écrit :
” En temps normal, dans la vie, celle que le coronavirus menace, on finit toujours par rencontrer des salopards. Cette vie me manque. Les âmes cassées me manquent. Pour exister dans ma tanière, il me faudrait un petit bâtard boutiquier, une donneuse, un moralisateur, un paresseux violent, un chanteur de variété, un prof de techno, un cycliste obséquieux, une dinde raciste, un flic, un zadiste hystérique. En fait, j’aimerais être confiné avec le monde entier. C’est pourquoi je tenais à offrir ces douze portraits à ceux qui comme moi auraient besoin ces temps-ci de croiser un sale type et de le prendre dans leurs bras.”
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