C’est sur l’étang à l’aube un oreiller de laine
À l’heure où le poignard encercle le cochon,
Et sur cet oreiller une nymphe laiteuse abrutie par l’amour
Dont le rêve est sur l’eau l’absence d’un signal.
L’horizon avec son peigne d’or, depuis son ventre, arrache des silhouettes bizarres ;
Ô fleurs impudiques ! Suceuses de rosée !
Le silence est peinard. Il a son heure, son nuage…
La nymphe referme son blouson et nage dans l’eau grise : “Tant pis pour la forêt !”
Le Temps décidément ne sait être parfait.
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