- Pourquoi peint-on les drapeaux ? Comment choisit-on les couleurs ? Laquelle n’est pas tâchée de sang ? Pourquoi les rois ont-ils leurs trônes sur la tête? Quelle nation ne s’est pas transformée un matin en noeud coulant ?
- Sous les couronnes de myrte, dans les roues de fer et de plumes, devant les totems gras, les seigneurs de ce monde tendent à L’Amour leurs viles embuscades.
- “Brisons Sa joie, crient-ils, dénouons Son étreinte, jetons au feu Sa clef ! Nous serons libres enfin quand nos désirs nous auront salariés !”
- L’Amour, dans des volutes, s’incline et se retire, puisque c’est ce qu’ils veulent,
- Mais Son énergie devient plus vivace à mesure que la distance entre Lui et les hommes est plus grande — plus grande, aussi, la division des hommes.
- “La distance infinie qui, du mont analogue, sépare la base du sommet, Je la rassemble en un seul point crucial
- Sur lequel éclot Mon Fils l’Abandonné, né de Moi-même avant tous les siècles.
- À Lui les vrais drapeaux, les feux, l’enfance de ce monde. Pour Lui les sacrements. Vers Lui les metaxu.
- Et maintenant ouvrez-vous, devenez rois, recevez Mon alliance, juges absents.
- Pose tes mains sur le sol, respire, attends, parle — tremble pour grandir.
- J’ai envoyé vers toi Mon Fils bien-aimé : approche-toi de Lui, lance tes mains. Griffe. Bois,
- Car l’énergie sera résolue, comme à la flamme l’étoupe ; heureux qui s’y consumera !
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