D’abord Nabilla fut une enfant belle, tendre, fragile, instable et compliquée comme une enfant, angélique, divine, parfaite comme une enfant. C’est ce qu’il y a de bien avec l’enfance : elle est universelle. Tous les enfants sont des enfants. Ils sont pareils. Ce sont des anges. Ce sont des enfants. Ils ne désirent rien au point de nier la vie, et ne pensent pas à la mort sans avoir eu besoin pour cela de nier la mort. Ils sont divins au point qu’ils n’ont pas besoin de se poser la question de Dieu. Ils n’ont pas de sexe, leurs larmes ne sont pas salées ou acides, ils ne sont accros à rien. Ce sont des enfants, les enfants sont des anges.
**********************
- Essais (13)
- Fictions (56)
- Fragments (188)
- Les autres (63)
- Notes (136)
- Nouvelles (1)
- Pensées (188)
- Plaisanteries (78)
- Poésie (97)
- Psaumes (18)
- Romans (7)
- Toulouse (28)
- Variations (80)