Dans ce vallon aux parois rôties, semé de cyprès noirs et d’asphodèles, de pierres pointues, de flaques d’or, d’oliviers comme des dieux pétrifiés et de maisons blanchies, aux poutres millénaires, dans ce vallon où vagabondent des chèvres antiques parmi les chênes-liège et les buissons de mimosa, les sentiers râpés, la terre poudreuse, rouge, ocre, les asperges sauvages et les chenilles grosses et venimeuses, une rivière coule, incandescente, qui est ma rivière, toujours Vivonne exactement, où je ne me suis pas baigné deux fois.
(J’emmerde Héraclite…)
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