Si j’avais eu vingt ans en 1752, j’aurais défendu Rousseau contre Rameau, la mélodie contre l’harmonie, le romantisme contre le jardin à la Française, la Nature sauvage comme fin en soi (l’état de nature), la fureur des passions contre Descartes.
A vingt-cinq ans, j’aurais défendu Rameau, l’harmonie, la mathématisation, l’unité française contre la pagaille italienne, et la Nature comme instrument pour une pensée qui s’élève en y trouvant moins de beauté que des concepts.
A trente ans, j’aurais invité Rousseau et Rameau à dîner.
**********************
- Essais (12)
- Fictions (54)
- Fragments (187)
- Les autres (62)
- Notes (127)
- Nouvelles (1)
- Pensées (184)
- Plaisanteries (77)
- Poésie (94)
- Psaumes (10)
- Romans (7)
- Toulouse (28)
- Variations (75)