Tyrtée, “l’instituteur fou et boiteux”, et Alcman, furent les deux seuls poètes de Sparte ; pourtant ils n’y étaient pas nés. Le pays était occupé à la guerre au point d’être frappé d’une “poétique stérilité” (Yourcenar, La Couronne et la Lyre), comme si les muscles du glaive n’avaient pas laissé de place à ceux du langage. Dans les rues de Sparte, qui était toute force, tissée par la force, construite pour la force, à la gloire de la force, seuls les immigrés avaient la force de chanter.
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