Je sais les hivers sans forêt et leurs soirs privés de sagesse. Je les ai écoutés, les autres, parler des relations, de rationalité et Kant leur déiste malade (es ist gut). Mon dieu, je suis fonctionnaire à l’université…
Je sais les printemps du pouvoir quand des chapelets de groseilles vénéneuses poussent à l’intérieur du désir.
Et je sais l’absence, et le froid dans l’absence, et le regard injuste et concentré du ciel.
Une seule solution : la prière, prier. Accueillir pour soi les commotions pitoyables de la foi (Et renoncer au libre-arbitre ? Choisir… de renoncer au libre-arbitre).
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Si prière et sacrifice étaient une solution,
n’y a-t’il pas 3000 ans – au bas maux et hors solstice – que nous serions
éternellement sauvé ?
Sauf de la bêtise humaine et de ses groseilles vénéneuses, bien sûr,
qui incarnent l’éternité telle qu’on peut la craindre.
ce qui est écrit cid’sus ne le dit pas: j’aime beaucoup votre texte, millexcuses de ma réaction.
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C’est d’une solution pour soi-même dont il est question ici, et non d’une solution collective et encore moins une solution pour le monde. Il ne s’agit même pas d’être sauver. Il s’agit de respirer. C’est bizarre de respirer.
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